All sorts of jazz, free jazz and improv. Never for money, always for love.
Je ne vous ferais pas l'injure de vous dire qu'il s'agit d'un trio piano, basse, batterie.
Encore un s'exclame Mats Guftafsson au début du texte de la pochette !
Qu'a-t-on besoin d'un tel trio après tous ceux, magnifiques, que
l'histoire du jazz a déjà donné ! Et on ne peut qu'opiner.
Mais cette raison suffit-elle à proscrire une telle formation, pendant
encore une ou deux décennies, voire plus, le temps de se refaire des
oreilles neuves ?
Il est vrai que ce n'est pas simple. L'écoute d'un trio
piano-basse-batterie engendre un immédiat sentiment de déjà vu, une
lassitude anticipée. Il faut de l'inventivité ou l'intrépidité de la
jeunesse pour s'y accoler. Et Correction ne manque ni de l'une, ni de
l'autre.
C'est un trio de free jazz, un free sans frontières, aux couleurs passant des deux côtés de l'Atlantique, renouant chemin faisant avec un certain be bop ou comptant fleurette à la musique improvisée, sans trop tenir compte des limites esthétiques.
Des musiciens en forte interaction (tout se met en place exactement). Deux voix mélodiques, le piano de Sebastian Bergström, bien sûr, mais aussi la basse très présente de Joacim Nyberg qui fait par moments penser au jeu de William Parker. Une batterie aux effets très précis (Emil Astrad-Melin) surtout dans les phases free ou improvisées. Des morceaux plutôt brefs au regard des productions actuelles : 12 thèmes pour 48 mn de musique.
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