All sorts of jazz, free jazz and improv. Never for money, always for love.
Entre jazz, rock et impro, le trio franco-suédois propose un bel exemple d'alliance sans compromis.
Aujourd'hui, en France, des musiciens et improvisateurs travaillent dans
l'ombre. Didier Lasserre, batteur approchant la quarantaine, est de
ceux-là. Avec quelques-uns de ses collègues d'improvisation
(compatriotes ou non : le trompettiste Rasul Siddik, les saxophonistes
Daunik Lazro, Jean-Luc Guionnet ou Abdelhaï Bennani, les
percussionnistes Seijiro Murayama ou Edward Perraud), il a par le passé
gravé des disques d'une tenue remarquable. Aux côtés d'Abdelhaï Bennani,
il avait déjà côtoyé Joel Grip, Suédois amateur de free-jazz et
contrebassiste, avec il compose le trio Snus en compagnie d'un autre
Suédois, le trompettiste Niklas Barnö.
Enregistré l'année dernière à l'Atelier Tampon-Ramier à Paris, le
premier disque du trio est un objet sonore prometteur; qui combine
différentes écoutes et différents savoirs, lorgnant aussi bien du côté
du jazz que du rock. En sept pièces, les trois musiciens profitent d'une
complicité immédiate – ou presque, puisque Grip et Barnö jouent
ensemble depuis des années dans le groupe The Jolly-Boat Pirates,
fortement influencé par la musique d'Ornette Coleman ou celle de Joe
McPhee - et découpent leurs collaborations en autant de moments de
concentration, soucieux de respecter tous les codes en les remettant
sans cesse en question.
S'il fallait une preuve de croire un jour à l'alliance Franco-Suédoise,
Snus et ses déconstructions seraient sans doute la meilleure de
celles-là.
Order our CDs directly using