All sorts of jazz, free jazz and improv. Never for money, always for love.
Parfois je vous parle de metal hors norme, de trucs issus de l’underground. Là il s’agit de jazz qui se frotte au metal. Attention pas de guitares grasses ou heavy, pas de growl rien qu’une basse, une batterie et un saxo. Cela s’appelle « killing spree » du trio DANIEL. GALICHET. METZER.
Seul metalleux de la bande, le batteur Gregoire Galichet côtoie Mathieu Metzer au sax et Sylvain Daniel aux 4 cordes.
Cela donne quoi ?
Au début, je ne fus pas très emballé. À mes yeux, et surtout mes oreilles, un sax ne remplace pas une bonne vieille guitare qui hurle.
Pourtant ces mecs touche leur billes ; la batterie virevolte, frappe, nerveuse ou aguicheuse, s’envole ou se contiens. La basse et le sax, sont en parfaite symbiose.
J’avoue c’est plutôt balaise. La 4 cordes, assez saturée, qui elle aussi se balade en tressautant pendant que le sax lui colle à la peau. Un sax qui peut « hurler », geindre ou se plaindre. Et puis vers la fin de« stinky flower » cela commence à tourner extrême, malsain, « cogneur ».
On n’est parfois pas loin de la dissonance d’un noisy. Une sorte de free jazz ; en tous les cas, la colère gronde. Et du coup, au bout de la deuxième écoute, je suis dedans. En particulier sur « our endles boring loop » au riff assez « rock » et entrainant.
Franchement, ce cd est plus qu’intéressant. Il devrait attirer, déjà certains musiciens. Et puis plaire aux metalleux "open" qui aiment à découvrir une autre musique. Car ici qui sans se servir de tous les atouts qu’utilise le metal, on a, en tous les cas, la rage, la technicité et la folie.
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