All sorts of jazz, free jazz and improv. Never for money, always for love.
La guitare de Luís Lopes est sale. Sale et robuste. On peut lui trouver quelques airs sharrockiens voire hendrixiens. C’est une guitare hurlante et qui n’a de politesse que dans l’irrespect. Elle est soupir de sang, torture et récif. Elle broie le noir et n’enfante que du plus noir. Souvent, elle entre en querelle avec le saxo batailleur de Rodrigo Amado. A vrai dire souvent. Voire très souvent. En vérité : tout le temps. Le ténor portugais qui y déploie lyrisme et venin ne lâche jamais prise.
Les deux frangins Gonzalez (Aaron : contrebasse, Stefan : batterie) mettent la finesse au placard et prennent soin de jeter la clé très loin. Ils ne sont pas dentelle mais scie. Scie acérée et tranchante. Parfois – mais rarement –, tout ce beau monde demande grâce : respiration nécessaire que se charge de pervertir à foison l’empoisonnante guitare de Luís Lopes. Chassez le naturel…
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