All sorts of jazz, free jazz and improv. Never for money, always for love.
Quand on n’y croit plus, cela arrive. Quand tout espoir de voir le jazz s’émanciper de son triste bizness semble perdu, un combo vous réconcilie avec la chose ternaire. Aujourd’hui, c’est Dennis Gonzalez et son Yells at Eels qui fait office de sauveur. Un sauveur qui connait le sens du mot engagement. Un sauveur qui invite un sauvé (Alvin Fielder qui réapparaissait ici après une longue maladie) à le rejoindre. Belle idée que de confier les tambours à ce dernier : la cymbale frétille, la caisse claire déborde de timbres, le solos s’amusent de l’espace et des silences.
Rarement entrelacés, les souffles de Dennis Gonzalez et Gaika James débordent le blues, toujours gardent épaisseur et conviction. Il en va de même de la Gonzalez Family : Aaron Gonzalez peaufine son jeu d’une rondeur inspirante et Stefan Gonzalez signe quelques solos de vibraphone à la profondeur soutenue. Un disque vibrant et vivant.
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