All sorts of jazz, free jazz and improv. Never for money, always for love.
Après avoir brillé en duo au Vision Festival de New York
en 2001, Hamid Drake et Assif Tsahar renouvelèrent l'expérience
l'année suivante. A Stockholm, cette fois : Live at Glenn Miller
Café, condition et emplacement comme surtitre de ce Soul Bodies,
Vol. 2.
Au son d'une rythmique oscillant entre soul et bossa, Drake met en marche
Warriors of Stillness, qu'il ne cessera de charger de propositions décoratives
et d'accents changeants, jusqu'à ce que l'alto de Tsahar s'impose
au moyen d'un free rauque. Oubliant le respect des mesures - comme le
duo pourra le faire d'un bout à l'autre de Praying Mantis (Tsahar
flamboyant) ou sur Handing Clouds (l'expérimental au contact du
blues) - pour mieux y revenir, au son du groove insatiable du batteur.
Lorsqu'ils abandonnent l'improvisation, les musiciens rendent hommage
au contrebassiste Peter Kowald, récemment disparu. Interprétant
Mother and Father, Drake roule des mécaniques latines complexes
quand, de ses graves à ses aigus excentriques, le saxophoniste
rappelle le phrasé d'Ayler. Parallèle remarquable encore
sur Grosp The Bird's Tail, improvisation sombre, introspective jusqu'à
la confidence.
Ayant ménagé avec emphase l'efficacité et la réflexion
sensible, Hamid Drake et Assif Tsahar peuvent offrir, en guise de rappel,
un Saint Thomas écourté, clin d'œil amusé à
Sonny Rollins et façon de conclure le set brillant d'un duo rare.
Order our CDs directly using