All sorts of jazz, free jazz and improv. Never for money, always for love.
Si no me falla la memoria, fue Paul Bley quien dijo aquello de que componer es de cobardes. A priori se puede estar más o menos de acuerdo, pero escuchando discos improvisados libremente como To the Moon, parece más que claro que las melodías no tienen que nacer únicamente del trabajo sobre el pentagrama.
Quizás no habría que añadir mucho más sobre una obra que es suave,
sorprendente, emotiva, melancólica, pero sobre todo sumamente lírica.
Foltz, Turner y Carrother se entienden a la perfección. Entre los temas
presentes en el CD no hay ninguno que no tenga una estructura
plenamente definida. Dentro de la suavidad general, los tres músicos
van variando la intensidad (sólo hay que comparar el primer tema con
el segundo), para lograr que el interés no decaiga en ningún momento a
lo largo de un conjunto de diez piezas que en total no duran más allá
de 50 minutos. Tanto Bill Carrothers (haciendo uso del piano
interior), como Jean-Marc Foltz y Matt Turner extienden el uso de sus
instrumentos más allá de lo puramente melódico, aportando puntualmente
unas ligeras pinceladas disonantes que son un complemento ideal para
el tono general de su propuesta. El resultado final es pura magia de un
encuentro entre tres maestros. Un magnífico ejemplo de que la libre
improvisación no tiene que equivaler a una ausencia de melodías, sino
que puede llegar a ser justamente todo lo contrario.
Traduction française :
Si mes souvenirs sont bons, c’est Paul Bley qui a affirmé, le premier,
que la composition était le propre des lâches. On peut être plus ou
moins d’accord, mais à l’écoute de disques d’improvisation libre comme
To The Moon, il semble tout à fait clair que les mélodies ne naissent pas uniquement sur la portée.
Il n’y a peut-être pas grand-chose à dire de plus sur une œuvre qui est douce, surprenante, émouvante, mélancolique mais avant tout éminemment lyrique. Foltz, Turner et Carrothers s’entendent à la perfection. De tous les thèmes présents sur le CD, aucun n’a de structure vraiment définie. Toujours dans une atmosphère de douceur générale, les trois musiciens varient l’intensité (il suffit de comparer le premier thème et le deuxième) pour faire en sorte que l’intérêt ne baisse à aucun moment de cet ensemble de dix pièces qui ne durent pas plus de 50 minutes en tout. Tous, autant Bill Carrothers (qui joue aussi à l’intérieur du piano) que Jean Marc Foltz et Matt Turner, étendent le registre de leur instrument au-delà du pur mélodique, apportant ici et là de légères pincées de dissonances qui complètent idéalement le ton général de leur musique. Le résultat final est pure magie, celle de la rencontre de trois maîtres. Une preuve éclatante que l’improvisation libre n’est pas synonyme d’absence de mélodie, bien au contraire.
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